Le nichoir à oiseaux : Offrir un refuge à nos amis à plumes

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Qu’est-ce que c’est ?

Un nichoir à oiseaux est une petite structure fabriquée spécifiquement pour offrir un habitat sûr et confortable aux oiseaux sauvages qui cherchent à nicher et à élever leurs petits. Ces nichoirs sont généralement fabriqués en bois, en plastique ou en céramique et sont conçus pour imiter les cavités naturelles que les oiseaux utilisent dans la nature.

Pourquoi en installer ?

Les nichoirs à oiseaux offrent un refuge sûr aux espèces qui dépendent de cavités naturelles pour nicher, telles que les mésanges, les rougequeues, les moineaux, et bien d’autres. Ils contribuent ainsi à la préservation de la biodiversité aviaire. Avec la destruction des habitats naturels due à l’urbanisation et à la déforestation, l’installation de nichoirs à oiseaux en milieu urbain et rural permet de compenser la perte de cavités naturelles.

Il est primordial de protéger les espèces d’oiseaux vivant en milieu urbain car ils contribuent à maintenir l’équilibre écologique des écosystèmes urbains et à préserver la biodiversité.

Les oiseaux en ville, tels que les mésanges et les rougequeues, jouent un rôle crucial dans le contrôle des populations d’insectes en se nourrissant de mouches, de moustiques, de chenilles et d’autres insectes nuisibles. Certaines espèces d’oiseaux, comme les colibris et les étourneaux, contribuent à la pollinisation des plantes en transportant le pollen d’une fleur à une autre, favorisant ainsi la reproduction des plantes et la production de fruits. Les oiseaux participent également à la dispersion des graines en mangeant des fruits et en transportant les graines dans d’autres endroits, ce qui contribue à la régénération des habitats végétaux en ville.

Malheureusement, les espèces urbaines font face à de nombreuses menaces.

L’urbanisation entraîne la destruction et la fragmentation des habitats naturels des oiseaux en ville, réduisant ainsi les zones de nidification et de reproduction disponibles. La pollution atmosphérique, sonore et lumineuse en milieu urbain peut avoir des effets néfastes sur la santé et le comportement des oiseaux, perturbant leurs cycles de reproduction et de migration. Les chats domestiques constituent une menace pour les oiseaux en ville, les chassant et réduisant ainsi leurs populations.

Quelles espèces pouvons-nous observer à Toulouse ?

À Toulouse, on peut retrouver une grande variété d’espèces d’oiseaux, allant des espèces migratrices aux espèces résidentes. Voici quelques-unes des espèces les plus courantes que l’on peut observer à Toulouse. Les seules espèces que l’on pourra voir fréquenter nos nichoirs sont la mésange bleue, la mésange charbonnière et le moineau domestique. En effet, ce sont les seuls qui auront une taille adaptée au trou des nichoirs.

Avec son dos bleu azur et son ventre jaune vif, la mésange bleue est un véritable joyau parmi les oiseaux urbains. Agile et acrobate, elle se faufile habilement à travers les branches des arbres à la recherche de nourriture. En plus de sa beauté, elle contribue à maintenir l’équilibre écologique en se nourrissant d’insectes et de larves.

La mésange charbonnière, reconnaissable à son dos vert olive et sa poitrine jaune éclatante, est l’une des espèces les plus communes que l’on peut observer en ville. Elle est remarquable pour son agilité et son adaptabilité à divers habitats urbains. En plus de sa beauté, elle joue un rôle crucial dans la régulation des populations d’insectes en se nourrissant principalement d’insectes.

Malgré son nom, le rouge-gorge familier n’appartient pas à la famille des rouges-gorges mais à celle des muscicapidés. Reconnaissable à sa poitrine orangée et à son ventre blanc, il est souvent observé près des habitations et des jardins, ajoutant une touche de couleur et de charme à nos environnements urbains.

Le faucon crécerelle, avec son dos brun roux, ses ailes longues et pointues et sa face blanche marquée d’une moustache noire, est un prédateur aérien impressionnant souvent observé en train de planer au-dessus des champs et des zones ouvertes à la recherche de proies. Sa présence en ville témoigne de la diversité et de la vitalité de nos écosystèmes urbains.

L’hirondelle rustique, de retour à Toulouse au printemps pour nicher, est un symbole de l’arrivée des beaux jours. Reconnaissable à son dos bleu-noir, sa gorge rouge orangée et son ventre blanc, elle construit son nid avec de la boue sous les toits des bâtiments. Sa présence en ville est un indicateur de la santé environnementale et de la qualité de l’air.

Le moineau domestique est une autre espèce courante que l’on rencontre fréquemment dans les environnements urbains. Reconnaissable à son plumage brun et à son ventre gris, il est souvent observé en groupe dans les parcs, les jardins et même sur les trottoirs des rues. Malgré sa familiarité, ce petit oiseau apporte une touche de vie et de dynamisme à nos villes.

Les étourneaux sansonnets forment souvent de grands groupes appelés murmurations, offrant un spectacle impressionnant dans le ciel urbain. Reconnaissables à leur plumage noir moucheté de taches blanches en hiver, ces oiseaux sont des acrobates aériens qui ajoutent une touche de dynamisme à notre environnement urbain.

Reconnaissable à son plumage noir et blanc contrasté, la pie bavarde est une espèce intelligente et opportuniste souvent observée dans les parcs et les zones urbaines. Sa curiosité naturelle et son adaptabilité en font un résident commun de nos villes, contribuant ainsi à l’équilibre écologique urbain.

Le pinson des arbres, avec son plumage coloré comprenant des nuances de rouge, de bleu et de gris, est souvent observé dans les parcs et les zones boisées urbaines. Sa présence ajoute une ambiance joyeuse et naturelle à nos espaces verts urbains, tout en contribuant à la dispersion des graines et à la régulation des populations d’insectes.

Quelles espèces fréquenteront les nichoirs ?

Les deux nichoirs installés auront respectivement un trou de 25 mm et un trou de 30 mm.

Afin d’optimiser la visite de nos amis à plumes dans nos installations, il est nécessaire de respecter certaines conditions lors de la pose d’un nichoir.

Il est nécessaire de veiller à ce que l’emplacement du nichoir soit adapté. Il ne doit jamais être en plein soleil ou totalement à l’ombre. Le trou d’envol doit être positionné à l’opposé de ventes  dominant et le nichoir doit être légèrement penché vers l’avant  afin de faciliter l’envol des oiseaux, souvent très jeunes, et de les protéger des intempéries. Il doit être accroché dans un endroit calme, sur un mur ou un arbre, évitez les branches qui ne sont pas assez solides. Il est également important de veiller à ce que le nichoir ne soit pas positionné dans un endroit trop accessible par des prédateurs. Le diamètre des trous doit être adapté à la taille des espèces qui fréquenteront. Ici, les deux nichoirs installés auront respectivement un trou de 25 mm et un trou de 30 mm.

Les nichoirs peuvent être installés dès l’automne et jusqu’au printemps.

La plupart des oiseaux défendent leur territoire, même face aux oiseaux de la même espèce, il est donc inutile d’installer trop de nichoirs dans une même zone et encore moins quand ils sont destinés à la même espèce. Il faudra alors préconiser l’installation de nichoirs différents et une distance assez conséquente entre les nichoirs destinés aux mêmes espèces.

L’entretien du nichoir est nécessaire pour favoriser sa fréquentation. La durée de vie du nichoir dépend de l’environnement où il est installé, il est donc primordial de le surveiller chaque année afin de ne pas risquer que les oiseaux se blessent. Il est également fortement déconseillé de ne pas ouvrir le nichoir pendant les  périodes de nidifications, pour ne pas risquer de perturber nos hôtes.  Nettoyer le nichoir et le réparer si besoin, dans la période de septembre octobre est idéal pour protéger les oiseaux des maladies qui peuvent y loger.


Ce sujet t’intéresse ?

Nous te proposons une sélection de ressources pour en apprendre plus sur la biodiversité en ville.

  • « Une vie sur notre planète », David Attenborough
  • « Biodiversité, fais-la toi-même ! », Caroline Burzynski-Delloye
  • « Les auxiliaires au jardin, une solution alternative aux pesticides », Vincent Albouy
  • www.lpo.fr
  • « Le guide ornitho », Lars Svensson et Killian Mullarney